L'imperceptible : à la frontière de l'inssaisissable et de l'irrésolu...

La nuit. Le silence. Enfin. Comme une libération, cette obscurité te délivre de ta vie diurne. Te voilà enfin seul, livré à toi-même. L'ennui te surprend, te capture et t'entraine dans l'abyme de tes réflexions. Un sentiment de supériorité t'envahi car tu sais que, à cette heure, nul ne soupçonne ton existence. Tu domines le reste du monde, puisque tu es le seul à être encore éveillé. L'ordre établi par le jour est boulversé et le simple humain que tu étais deviens empereur éphémère. A la différence près que le pouvoir ne t'intéresse pas, seul le changement compte, la métamorphose.